Emmanuel Macron préside le samedi 29 juillet un conseil de défense consacré au coup d’État au Niger, lui qui a déjà condamné avec la plus grande fermeté le putsch des militaires, mené par le général Abourahamane Tchiani, qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum. 1 500 soldats français sont toujours stationnés dans ce pays d’Afrique, frontalier du Mali et de l’Algérie notamment, et ce coup d’État préoccupe particulièrement la France.
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Le putsch semble désormais consommé, et la question de l’avenir des relations avec les partenaires du Niger est en suspens. Jeudi 27 juillet, des manifestants ont scandé des slogans anti-France et dans la capitale nigérienne, Niamey, la question de la souveraineté du pays est régulièrement abordée.
Le scepticisme à l’égard de la présence militaire française ne date pas du coup d’État : bien au-delà des cercles pro-putschistes, des habitants déplorent le manque de souveraineté du pays vis-à-vis de l’ancienne puissance coloniale, qui a fait du Niger le fer de lance de son dispositif au Sahel. “La France n’a jamais considéré le Niger comme un partenaire, elle voyait le Niger comme une de ces colonies d’outre-mer!“, tacle Harouna, qui souhaite voir la France partir. Ce commerçant de Niamey aimerait désormais que son pays se renforce d’un point de vue diplomatique.
“La jeunesse nigérienne est plus que jamais déterminée à soutenir nos forces de défense et de sécurité, actuellement au pouvoir, à tisser des relations de partenariat avec n’importe quel pays”.
Harouna, un commerçant de Niamey
à franceinfo
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